Trois s'échelonnent auprès du ruisseau d'Escource, près de Cap de Pin.
Des vertus thérapeutiques attiraient des visiteurs qui venaient rencontrer une célèbre "Recommandaire", Mme Laveriotte. On disait qu'il fallait passer par elle avant de choisir une des fontaines, sans quoi les Saints restaient inopérants!
- Sainte Luce guérissait les maladies des yeux
- Saint Co guérissait les maladies du coeur (Co est la traduction occitane de coeur).
- Saint Antoine serait souveraine contre les maladies de peau, notamment le zona et les ulcères variqueux. De plus, un gros orme, situé près de la chapelle de Saint-Antoine passait pour avoir le pouvoir de revigorer les jeunes mariés. Si l'on en croit Félix Arnaudin, selon un rite de magie imitative assimilant le sexe à une grosse racine, "les jeunes gens qui voulaient recouvrer leurs forces épuisées par leur état nouveau, déterraient un bout de racine" dont ils devaient faire une décoction.
Les dernières fêtes religieuses autour de ces trois sources ont pris fin en 1969.
Escource possède en outre deux autres sources miraculeuses.
- une dédiée à Saint Martin dans une propriété privée près du ruisseau de Capcos
- une dédiée à Saint Roch, surgit dans un ruisseau affluent de celui d'Escource. On y voyait des processions à la mi-août. Ainsi, durant l'entre-deux guerres une statue de Saint Roch y était acheminée sur un reposoir porté par quatre hommes. Le curé trempait les pieds de la statue dans la source et cette pratique permettait aux personnes souffrant de plaies variqueuses de toucher le Saint à l'église en évitant ainsi des déplacements difficiles. Cette source guérirait aussi les entorses.